GROUPE : 1000MODS
MEMBRES : Dani G. (voix, basse), Giorgios T. (guitare), Giannis S. (guitare), Labros G. (batterie)
PAYS : GRÈCE
TITRE : CHEAT DEATH
ÉTIQUETTE : OUGA BOOGA AND THE MIGHTY OUG RECORDINGS
GENRE : HEAVY ROCK
DATE DE SORTIE : 8 NOVEMBRE 2024
J’ai eu l’occasion d’écouter en primeur le cinquième et nouvel album du groupe grec 1000mods, Cheat Death, qui sort quatre ans après le précédent. (Ils étaient à Québec il y a un peu plus d’un an – www.chicksrockmedia.com/2023/09/21/1000mods-freedom-hawk-subsun-tru%c2%a7h-la-source-12-09-2023/).
Le dossier de presse fait mention d’un genre heavy rock et que oui, c’est bien ça. Quand le producteur est aussi celui de Mastodon, il faut s’y attendre un peu. Si vous vous ennuyez du son de la côte ouest américaine, en particulier Seattle, des guitares qui sonnent vraiment électriques et des cymbales qui sonnent bien clair, c’est le groupe pour vous, ou du moins c’est l’album pour vous. La couverture de Cheat Death fait penser à une bd très punk, contrastant avec le contenu musical, et je n’arrive pas vraiment à l’interpréter. Ce n’est pas du tout mon genre de dessin, mais passons, car l’habit ne fait pas le moine.
L’album commence en force avec « Overthrown », nous faisant plonger dans ce genre assez large et plein d’influences qu’est le heavy rock. La suite est dans les mêmes cordes, comme on dit : « The One Who Keeps Me Down » va droit au but, et me fait penser à un hymne stoner de l’underground, et c’est la même chose pour « Götzen Hammer », qui elle fait penser aux Beastie Boys dans leur période plus rock. Ouff, ça décrasse les oreilles! Je parlais de Seattle tantôt? Eh bien « Astral Odor » est celle qui a carrément été piquée à Soundgarden. Le refrain est accrocheur, et j’aime en particulier l’effet « salle vide » de la guitare qu’on peut entendre autour de 3min40.
Dommage que je n’ai pas les paroles, ça m’aiderait à analyser davantage le propos qui, oui, tourne autour des thèmes de la vie, de la mort et du défi, comme dans « mettre au défi », en son et en image. Par contre, les titres en disent à la fois peu et beaucoup sur ces thèmes. Est-ce que « Love » est la ballade de l’album? Plutôt posée, moins « sale » que les autres pièces, elle me fait penser à la trame sonore de… Twilight. Eh oui, on dira ce qu’on voudra mais les bandes sonores de cette série de films sont bonnes. Mais cette quasi-ballade ne dure pas, il y a une progression qui nous ramène vers la sonorité globale de l’album. Même chose avec « Misery », on a l’impression de ralentir mais on reprend le rythme vers la fin. La pièce « Speedhead », elle, me fait penser à Motörhead – d’où viendrait son titre, peut-être?
« Bluebird » est une brève instrumentale toute douce, avec piano et violoncelle, une pause bienvenue pour souffler et réfléchir un peu. Pour moi, la chanson-titre « Cheat Death » est comme une toune de course, à écouter avec prudence quand on conduit, sinon on risque d’aller un peu trop vite. Cette pièce est d’ailleurs le deuxième extrait après « Overthrown ». La dernière, « Grey, Green Blues » est un slow de fermeture de bar avec un peu d’orgue Vox ou Korg (ou autre, je ne sais pas), offrant un bon équilibre entre les guitares, l’orgue, la voix en douceur et aussi plus criante. C’est celle-ci qui dure le plus longtemps, qui nous fait languir et qui, à 6 minutes, finit par venir me chercher et faire tomber ma façade. Je trouve qu’elle clôt très bien cet album de rock pesant tout en montagnes russes.
Chaque toune de Cheat Death fait immanquablement penser à un autre groupe ou à un classique du genre stoner ou même grunge, que 1000mods s’est approprié pour cet album. Donc non, on ne réinvente pas la roue, mais on revient à des racines musicales dénudées et brutes. Et une autre chose que j’aime bien c’est la durée des pièces : la plus longue à 10min10, la plus courte à 3min20, pour une moyenne de 5 minutes et quelque. Enfin, disons que si j’avais à donner une note à 1000mods pour cet album, elle serait élevée.
JULIE VOYER | CHICKS ROCK MEDIA
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BAND: 1000MODS
MEMBERS: Dani G. (vocals, bass), Giorgios T. (guitar), Giannis S. (guitar), Labros G. (drums)
COUNTRY: GREECE
TITLE: CHEAT DEATH
LABEL: OUGA BOOGA AND THE MIGHTY OUG RECORDINGS
GENRE: HEAVY ROCK
RELEASE DATE: NOVEMBER 8th, 2024
I had the opportunity to listen to the fifth and latest album from Greek band 1000mods, titled Cheat Death, released four years after the previous one. (They were in Quebec City just over a year ago – www.chicksrockmedia.com/2023/09/21/1000mods-freedom-hawk-subsun-tru%c2%a7h-la-source-12-09-2023/).
The press kit mentions heavy rock, and yep, that’s what it is. When the producer is also Mastodon’s, that’s to be expected. If you miss the sound of the American West Coast, particularly Seattle, guitars that sound really electric and cymbals that sound really clear, this is the band for you, or at least this is the album for you. The album cover for Cheat Death is reminiscent of a very punk comic strip, contrasting with the musical content, and I can’t really interpret it. It’s not my kind of drawing at all, but let’s move on, because you don’t judge a book by its cover.
The album kicks off with a bang with “Overthrown”, plunging us into the broad, multi-influenced genre of heavy rock. What follows flows the same way: “The One Who Keeps Me Down” is straight to the point, and reminds me of an underground stoner anthem, and the same goes for “Götzen Hammer”, which is reminiscent of the Beastie Boys in their heavier period. After that, let’s just say my ears have been stripped clean. You know, I was talking about Seattle earlier? Well, “Astral Odor” is the one that’s straight out of Soundgarden. The chorus is catchy, and I particularly like the “empty room” effect of the guitar that can be heard around 3min40.
Unfortunately I don’t have the lyrics, yet they would help me to analyze what is conveyed, a message that revolves around the themes of life, death and defiance, in music and in picture. On the other hand, the titles say both a little and a lot about these themes. Would “Love” be the ballad on that album? Rather quiet, less “gritty” than the other tracks, it reminds me of the soundtrack to… Twilight. Yes, say what you will, but the soundtracks to this film series are good. But this quasi-ballad doesn’t last, there’s a progression that brings us back to the overall sound of the album. The same is true of “Misery”, which feels like it’s slowing down, but picks up the pace towards the end. As for “Speedhead”, it reminds me of Motörhead – hence the title, perhaps?
“Bluebird” is a brief, gentle instrumental with piano and cello, a welcome pause for breathing and reflection. For me, the title track, “Cheat Death”, is like a racing song, to listen to with caution when driving, otherwise you risk going a little too fast. This track is the second single after “Overthrown”. The last track, “Grey, Green Blues”, is a bar closing slow song with a bit of Vox or Korg organ (or else, I don’t know), offering a good balance between guitars, organ and vocals, both soft and more loud. It’s this one that is the longest in time, makes us long for more and, at 6 minutes, that finally gets to me and knocks down my facade. I think it’s the perfect ending to this album of heavy roller-coaster rock.
Every song on Cheat Death is reminiscent of another band, or of a stoner or even grunge classic, which 1000mods has made its own for this album. So no, there’s no reinventing the wheel here, but there’s a return to our raw, stripped-down musical roots. And another thing I like is the duration of the pieces: the longest at 10min10, the shortest at 3min20, for an average of 5 minutes and some. So, in the end, let’s just say that if I had to give 1000mods a score for this album, it would be quite high.
JULIE VOYER | CHICKS ROCK MEDIA