ASAGRAUM | L’ANTI | QUEBEC | 21.10.2022

Rares sont les shows où il n’y a qu’un groupe en vedette. Et ça fait mon affaire. Surtout que celui-ci vaut à lui seul le déplacement. ASAGRAUM, formation de black metal toute féminine, sait comment en imposer avec ses accoutrements et son attitude froide et inquiétante.

ASAGRAUM
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Il manquait malheureusement une joueuse en ce vendredi soir en sol québécois, mais ça n’a pas empêché le trio infernal d’occuper l’espace et notre tête avec des mélodies très sombres et une rythmique hypnotique. D’ailleurs, la bassiste a une présence scénique remarquable – c’est elle qui regarde intensément le public (je devrais dire « qui l’assassine du regard »), qui se déplace d’un côté à l’autre et qui semble mener le groupe.

ASAGRAUM
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Même si on ne sort pas des sentiers battus sur le plan musical, j’ai apprécié cette découverte black metal très black de la vieille école, aux visées occultes ne versant pas dans l’horreur.

ASAGRAUM
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La composition internationale et les compos bilingues (anglais-néerlandais) d’ASAGRAUM ajoutent aussi beaucoup d’intérêt à l’ensemble. Une initiation réussie pour les curieux et un show (avec rappel) convaincant pour les fans.

ASAGRAUM

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One-band shows are a rare thing. And that’s fine by me. Especially since this one is worth the trip alone. ASAGRAUM, an all-female black metal band, knows how to make a statement with their outfits and their cold and sinister attitude. Unfortunately, one member was missing on this Friday night in the capital city, but that didn’t stop the infernal trio from occupying the space and our heads with very dark melodies and a hypnotizing rhythmic. Of note: the bass player has a remarkable stage presence – she’s the one who stares intently at the audience (« if looks could kill » alright), moves from side to side and seems to lead the band. Even if, musically speaking, there’s no going off the beaten path, I enjoyed this old school, black, very black metal band of occult pursuits without the horror. ASAGRAUM’s international makeup and bilingual (English-Dutch) compositions also add a lot of interest to the whole. A successful initiation for the curious and a convincing show (with an encore) for the fans.

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