CYPRESS HILL + SNOTTY NOSE REZ KIDS + NAYA ALI | FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES | 29.06.2024

Native de Trois-Rivières, le Festivoix (anciennement le Festival International de l’Art vocal) est le premier festival musical auquel j’ai assisté. C’est là que j’ai commencé à ouvrir mes oreilles et mon esprit aux différents styles musicaux. Bien que CHICKS ROCK MEDIA couvre habituellement le rock et ses déclinaisons (punk, métal, hardcore et autres underground) nous avons fait exception ce soir en couvrant la soirée Hip Hop parce que CYPRESS HILL a cette particularité d’être apprécié par un public des plus éclectique et d’être le band hip hop qui joue avec les groupes punks. D’ailleurs, la première fois que j’ai vu ce groupe, c’était au Centre Molson de Montréal en décembre 2000 et ils jouaient avec THE OFFSPRING et MXPX.

NAYA ALI
C’est la jeune étoile montant NAYA ALI qui a eu la difficile tâche d’ouvrir la soirée. La pluie bien présente semble en avoir découragé plus d’uns. Il n’y a pas foule devant la scène et les festivaliers semblent figés dans les ponchos. N’étant pas une spécialiste de hip hop, je ne m’attarderai pas ici. 

SNOTTY NOSE REZ KIDS 
Le 2e groupe à monter sur scène a déjà plusieurs nominations à son actif. Dans la présentation du groupe, on semble mettre l’accent sur son côté humoristique et je crois que ça ne leur rend pas justice. J’entends des influences plutôt old school comme COOLIO et CYPRESS HILL. J’aime vraiment.

Note positive, ils ont un discourt intelligent et sans utilisation excessive de jurons, au contraire de plusieurs de leurs contemporains. Les rappeurs ont une belle interaction entre eux, avec le public et aussi avec la DJ. J’ai sincèrement envie de mieux les connaître. Le public semble du même avis, les gens commencent enfin à dégeler. 

CYPRESS HILL
Comme le groupe CYPRESS HILL a joué au Québec à quelques reprises en peu de temps, je n’étais pas certaine de l’engouement des festivaliers, surtout avec la mauvaise température. Qu’à cela ne tienne! Plus l’heure de leur prestation approche, plus il y a de monde, devant la scène surtout, mais également dans la côte et dans les zones VIP.

DJ Lord a comme toujours la tâche de réchauffer la foule en nous présentant l’étendue de son talent. La pluie semble s’estomper et le vent enfin tomber. DJ Lord nous demande alors : “Are you ready for Cypress Hill?” On est prêts! La crowd hurle son enthousiasme. C’est alors que B-Real, Sen Dog et Eric Bobo arrivent sur scène.

J’ai vu CYPRESS HILL à plusieurs reprises au cours des années et c’est la première fois que je les vois sans leur fameux décor « champ de mari » qui a fait leur renommée et qui est un peu leur marque de commerce. Il n’y avait plutôt qu’un simple drapeau à l’effigie du groupe à l’avant de la table de mixage de DJ Lord. D’ailleurs, je remarque que c’est la première fois que je les vois sans un joint à la main. Ils sont présents en toute simplicité et ils demeurent tout aussi entraînants et sur la coche qu’à leur habitude. Il faut dire que depuis le temps qu’ils roulent leur matériel, on a souvent l’impression d’entendre carrément les enregistrements. On a eu droit, entre autres, à Hand On the Pump et When the Shit Goes Down.

Ensuite, Sen Dog et B-Real sont sortis pour laisser DJ Lord et Bobo nous faire un superbe duo de « mix table » et percussions. Les chanteurs reviennent… avec le fameux joint géant. Il me semblait aussi! Pour la 2e partie, nous avons eu droit à : I Wanna Get High, Dr Greenthumb, Hits from the Bong, We Ain’t Going Out like that, How Could I Just Kill a Man (pas nécessairement dans l’ordre). Avant de finir en force avec Insane in the Brain et Superstar.

Bref, une excellente soirée, même si elle n’est pas dans le registre habituel de CHICKS ROCK MEDIA. Un grand M*E*R*C*I au photographe Sébastien Tacheron pour la collaboration.

TEXTE : MAUD LÉGARÉ | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTOS : SÉBASTIEN TACHERON (COLLABORATION SPÉCIALE)

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As a native of Trois-Rivières, the Festivoix (formerly the Festival International de l’Art Vocal) was the first music festival I attended. It was there that I began to open my ears and my mind to different musical styles. Although Chicks Rock Media usually covers rock and its offshoots (punk, metal, hardcore and the underground), we made an exception tonight by covering the hip-hop evening, because Cypress Hill has the particularity of being appreciated by a very eclectic audience, and of being the hip-hop band that plays with the punk bands. In fact, the first time I saw this band was at Montreal’s Molson Centre in December 2000, playing with Offspring and MXPX.

NAYA ALI

Young rising star NAYA ALI had the difficult task of opening the evening. The rain seemed to discourage many. There were no crowds in front of the stage, and festivalgoers seemed frozen in their ponchos. Not being a hip hop specialist, I won’t dwell on it here. 

SNOTTY NOSE REZ KIDS 

The 2nd group to take the stage already has several nominations under its belt. The band’s presentation seems to emphasize their humorous side, and I don’t think that does them justice. I hear some pretty old-school influences like Coolio and Cypress Hill. I really like them. On a positive note, they have an intelligent discourse without excessive use of swear words, unlike many of their contemporaries. The rappers interact well with each other, with the audience and also with the DJ. I sincerely want to get to know them better. The audience seems to agree, people are finally starting to thaw out. 

CYPRESS HILL

As CYPRESS HILL have played in Quebec a few times in a short space of time, I wasn’t sure how enthusiastic festivalgoers would be, especially with the bad weather. No problem! The closer they get to their set, the more people there are, especially in front of the stage, but also on the hill and in the VIP areas.

As always, DJ Lord has the task of warming up the crowd by showing us the extent of his talent. The rain seems to be easing off and the wind is finally decreasing. DJ Lord then asks us: « Are you ready for Cypress Hill? » We’re ready! The crowd roars with enthusiasm. Then B-Real, Sen Dog and Eric Bobo arrive on stage.

I’ve seen CYPRESS HILL on several occasions over the years, and this is the first time I’ve seen them without their famous « marijuana field » decor, which is something of a trademark. Instead, there was just a simple flag bearing the band’s effigy in front of DJ Lord’s mixing desk. As a matter of fact, I notice that this is the first time I’ve seen them without a joint in hand. They’re there in all simplicity, and they’re just as catchy and upbeat as ever. It must be said that in all the time they’ve been rolling out their material, you often get the impression that you’re actually listening to the recordings. We were treated to Hand On the Pump and When the Shit Goes Down, among others.

Then Sen Dog and B-Real came out to let DJ Lord and Bobo perform a superb duet of « mix table » and percussion. The singers return… with the famous giant joint. I thought so too! For Part 2, we were treated to I Wanna Get High, Dr Greenthumb, Hits from the Bong, We Ain’t Going Out like that, How Could I Just Kill a Man (not necessarily in order). Before finishing strongly with Insane in the Brain and Superstar.

In short, an excellent evening, even if not in Chicks Rock Media’s usual register. A big TY to the photographer Sébastien Tacheron for the collaboration.

TEXT: MAUD LÉGARÉ | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTOS : SÉBASTIEN TACHERON (SPECIAL COLLABORATION)