GODSMACK + I PREVAIL + FLAT BLACK | CENTRE VIDEOTRON | 22.10.2023

Dimanche soir, je couvre mon premier show au Centre Vidéotron. Je sais que ce n’est pas si différent des autres salles de spectacles, mais je ne peux m’empêcher d’être fébrile. En plus, j’ai tellement écouté GODSMACK avec mon fils, ce sera une soirée remplie de nostalgie et de beaux souvenirs. J’aurais aimé qu’il puisse m’accompagner.

FLAT BLACK
Formé par Jason Hook, ancien guitariste de FIVE FINGER DEATH PUNCH, le groupe FLAT BLACK est plutôt récent et en est à sa première tournée. On pouvait le sentir par l’émerveillement et l’énergie presque juvénile des autres membres du groupe.

FLAT BLACK

Wrex performe aussi bien en chant clean qu’en “growl” et il s’approprie bien la scène, allant d’un côté à l’autre, tout en prenant le temps de connecter avec le public devant lui.

FLAT BLACK

La guitare de Jason est technique et efficace. La basse est bien présente et pesante. Et que dire du jeu de Nick Diltz! Tout d’abord, il gagne mon respect avec un vrai double bass drum et non une pédale double. Son jeu est énergique et percutant.

FLAT BLACK
FLAT BLACK
FLAT BLACK

Ils n’ont présentement que trois « simples » de sortis sur les différentes plateformes, mais je vous encourage fortement à aller les découvrir. À voir la réponse de la foule, je suis convaincue qu’on est plusieurs à attendre un album complet.

I PREVAIL
Je connaissais la réputation de I PREVAIL, et j’ai pu constater leur popularité par l’enthousiasme de la foule. Je dois avouer que mon appréciation est mitigée. Le groupe est clairement talentueux. Leur énergie et présence sur scène sont parfaites.

I PREVAIL
I PREVAIL
I PREVAIL
I PREVAIL

La majorité des morceaux présentés proviennent de leur plus récent album. Certaines pièces m’ont emballée, avec une puissance et une certaine pesanteur ainsi qu’une belle dose d’agressivité. Par exemple : “Body Bag”, “Self Destruction”, “Gasoline”, “Come and Get It”. Alors que d’autres auraient quasiment pu être chantées par un “boys band”, particulièrement “Hurricane et “There’s Fear in Letting Go” (pour les sections chantées par Brian). Dans l’ensemble, j’ai apprécié, même si ce n’est pas particulièrement mon genre.

Brian | I PREVAIL
I PREVAIL
Eric | I PREVAIL

Mon point négatif : il y a clairement abus d’effets du genre écho et chorus par Brian. Mes plus : les beats incisifs de la batterie et le “growl” de Eric.

Ambiance | I PREVAIL

GODSMACK
À l’entracte, plus le temps s’écoule, plus on sent la fébrilité dans l’air. Les gradins sont maintenant pleins et le parterre est plus compact. Tout à coup, une grande toile blanche est déroulée devant le rideau noir portant le logo de GODSMACK qui cache la scène. Une projection nous montre Mix Master Mike (de Beastie Boys) qui fait une superbe introduction de la tête d’affiche de la soirée, accompagnée d’un de ses mix entraînants. La toile tombe, levé de rideau, tout le monde est debout pour acclamer le groupe sur scène et débuter en force avec « When Legends Rise ».

GODSMACK
GODSMACK
GODSMACK
GODSMACK
GODSMACK

Avant de poursuivre, Sully demande un verre de téquila, qui est servi par un homme en poncho mexicain et sombrero.

Tequila Ay ! | GODSMACK

Il nous dit combien il est content d’être là. Il nous avertit qu’il est possible que le show ne soit pas parfait, parce qu’eux n’ont pas de clavier, d’effets sonores et toute cette « electronic shit ». Ils font de la bonne vieille musique avec de vrais instruments. Une étoile de plus pour ce naturel. En effet, les seuls artifices sont des flammes et un peu de pyrotechnie bien placée.

Sully | GODSMACK
GODSMACK

Nous avons ensuite eu droit à trois pièces du plus récent album de GODSMACK, Lightning Up the Sky : « What About Me », « Surrender » et « You and I » avant un retour en force avec les hits « Keep Away », « Cryin’ Like a Bitch », « Awake » et « Voodoo ». Là j’ai eu une montée d’émotions en me remémorant tous les trajets en auto avec mon ti-pet qui me demandait immanquablement de mettre « Godsmack Voodoo » et que nous la chantions ensemble à tue-tête. Sully nous a ensuite fait une démonstration de son talent de batteur lors du fameux « combat de drums », tandis que lui et Larkin se relançaient, redoublant de prouesses et enchaînant les rythmes endiablés, assis chacun à sa batterie. J’en ai eu la chair de poule. « Whatever » a été le dernier morceau avant que le groupe ne revienne pour le rappel.

Ce rappel a commencé avec un Sully assis à son piano à queue. Il a pris le temps de nous parler de la fondation Scars, qui contribue à la sensibilisation aux problèmes de santé mentale auxquels tant de personnes sont confrontées. Sur le côté de ce piano est d’ailleurs inscrite l’adresse internet de la fondation : www.scarsfoundation.org/. Il a tenu à rendre hommage à quelques artistes « tombés au combat contre la maladie mentale et ses démons » : Chris Cornell, Chester Bennington, Amy Winehouse, Eddie Van Halen…et plusieurs autres avant d’interpréter la pièce « Scars ». Avant de nous quitter, GODSMACK a interprété deux autres bombes musicales, soit « Bulletproof » et « Stand Alone ».

On peut dire ce qu’on veut, du genre « ils sont trop mainstream, pas assez metal, etc. », je crois que GODSMACK est mon groupe metal alternatif/hard rock favori. Il me semble que toutes les tounes sont bonnes. En plus de cette belle humanité et humilité que les membres ont conservé malgré le succès. Une belle soirée qui restera gravée dans ma mémoire. 

P.S. Message à mon fils : la prochaine fois qu’ils passent dans le coin, c’est promis qu’on y va ensemble.

TEXTE : MAUD LÉGARÉ | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTOS : MARIE-EVE DESMEULES | CHICKS ROCK MEDIA

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On Sunday evening, I’ll be covering my first show at the Centre Vidéotron. I know it’s not that different from other venues, but I can’t help but be excited. Plus, I’ve listened to so much GODSMACK with my son, it’ll be an evening filled with nostalgia and fond memories. I wish he could have been there with me.

FLAT BLACK
Formed by Jason Hook, ex-Five Finger Death Punch guitarist, FLAT BLACK is a relatively new band on its first tour. You could tell by the wonder and almost youthful energy of the other band members. Wrex performs both clean and growl vocals, and makes the stage his own, moving from side to side, while taking time to connect with the audience in front of him. Jason’s guitar is technical and effective. The bass is present and heavy. And what can I say about Nick Diltz’s playing? First of all, he earns my respect with a real double bass drum and not a double pedal. His playing is energetic and punchy. They’ve currently only released 3 singles on the various platforms, but I strongly encourage you to check them out. Judging by the crowd’s response, I’m sure many of us are waiting for a full album.

I PREVAIL
I was well aware of I PREVAIL‘s reputation, and I could tell by the crowd’s enthusiasm how popular they were. I must confess I had mixed feelings. The band is obviously talented. Their energy and stage presence are perfect. The majority of the songs presented were from their most recent album. I was thrilled by some of them, with their power, heaviness and aggression. For example: “Body Bag”, “Self Destruction”, “Gasoline”, “Come and Get It”. While others could easily have been played by a “boy band”, especially “Hurricane” and “There’s Fear in Letting Go” (for the parts sung by Brian). On the whole, I enjoyed it, even if it’s not particularly my style. On the minus side: there’s a clear overuse of echo and chorus effects by Brian. On the plus side: the incisive drum beats and Eric’s growl.

GODSMACK

During the intermission, the more time passes, the more excitement is in the air. The venue is now full and the floor is more compact. Suddenly, a large white canvas is unfurled in front of the black curtain bearing the GODSMACK logo that hides the stage. A projection shows Mix Master Mike (from the BEASTIE BOYS) superbly introducing the evening’s headliner, with one of his catchy mixes as a score. The curtain comes down, and everyone is on their feet to cheer the band on stage, kicking off with “When Legends Rise”. Before continuing, Sully asks for a glass of tequila, which is served by a man in a Mexican poncho and sombrero. He tells us how happy he is to be here. He warns us that the show may not be perfect, because they don’t have keyboards, sound effects and all that “electronic shit”. They make good old-fashioned music with real instruments. One more star for this natural take. Indeed, the only fireworks are flames and a bit of well-placed pyrotechnics.

We were then treated to 3 tracks from GODSMACK‘s most recent album, Lightning Up the Sky: “What About Me”, “Surrender” and “You and I”, before the band makes a strong comeback with the hits “Keep Away”, “Cryin’ Like a Bitch”, “Awake” and “Voodoo”. It was at this point that I had a surge of emotion, remembering all the car journeys with my sweetie boy who invariably asked me to put on « Godsmack Voodoo » and we sang it together at the top of our lungs. Sully then gave us a demonstration of his drumming talent during the famous “drum battle”, as he and Larkin went at it again, topping off each other’s prowess and stringing together frenzied rhythms, each seated at his drum kit. It gave me goosebumps. “Whatever” was the last song before the band returned for the encore.

The encore began with Sully seated at his grand piano. He took the time to tell us about the Scars Foundation, which helps raise awareness of the mental health issues facing so many people. On the side of the piano is the Foundation’s website address: www.scarsfoundation.org/. He paid tribute to a number of artists who have fallen « in the fight against mental illness and its demons »: Chris Cornell, Chester Bennington, Amy Winehouse, Eddie Van Halen…and others, before performing “Scars”. Before leaving us, GODSMACK performed 2 other musical bombshells: “Bulletproof” and “Stand Alone”.

You can say all you want, like « yhey’re too mainstream, not metal enough, and so on”, I think GODSMACK is my favorite alternative metal/hard rock band. It seems to me that all the tunes are good. Not to mention the humanity and humility the members have retained despite their success. A beautiful evening that will remain engraved in my memory.

P.S. Message to my son: next time the band is in the area, I promise we’ll go together.

TEXT : MAUD LÉGARÉ | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTOS : MARIE-EVE DESMEULES | CHICKS ROCK MEDIA

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