TOP 5 ALBUMS 2024
1.AZURE – Fym (Angleterre, progressif / England, progressive)
Je ne sais pas comment ça se fait qu’un groupe aussi sublime qu’Azure soit si méconnu et sous-estimé. Ma mission pour 2024 était de les faire rayonner autant que possible. Donc permettez-moi de vous présenter Azure et leur progressif aux influences power métal de la plus haute qualité. Vous aimez le prog cérébral et détaillé, les compositions habiles et expérimentales, les variations de tempo et de signature rythmique surprenantes, les motifs musicaux mémorables, les chansons qui ne se gênent pas d’être dix minutes et plus? Azure à tout ça. Vous aimez les voix uniques qui allient virtuosité technique et fragilité bouleversante? Chris Sampson a une voix comme je n’en ai jamais entendue d’autre. Vous aimez les guitaristes émérites, les champions de leurs instruments qui ont décortiqué la technique avec minutie mais qui arrivent aussi à naviguer l’émotion avec brio? Le jeu de Galen Stapley est impeccable et sentimental. Vous aimez le clavier style année 1970, ou les accents électroniques modernes, ou le piano acoustique style jazz, ou le jeu de basse recherché, ou le jeu de batterie typique prog avec des influences de technique jazz? Azure. A. Tout. Ça. Et en plus, pour les amateurs d’albums concepts comme moi, nous sommes servis, les amis. Les albums de ce groupe s’inscrivent dans un univers fantastique créé par Sampson lui-même. On parle d’une œuvre de “fantasy” complète ici: personnages, systèmes de magie, continents fantastiques, religions et dieux, monstres et faune magique, épreuves et quêtes épiques, et j’en passe. Fym s’avère être le prologue de l’histoire principale, c’est donc la porte d’entrée parfaite. Le scénario continue sur l’album de 2021 Of Brine And Angel’s Beaks ainsi que dans un roman, Path Of The Azdinist: Lu. Oui, Sampson a même écrit un livre dans l’univers d’Azure, pour ceux d’entre nous qui en veulent encore plus. Je vous met au défi de ne pas avoir les larmes aux yeux à la fin de Fym après avoir passé une heure dans la tête de ces personnages. En tout cas moi, je me suis immédiatement attachée à eux et j’étais pleinement investie dans la narrative. Écouter Fym, c’est comme écouter un roman. Et l’attente de la prochaine sortie d’Azure, c’est comme attendre la prochaine saison de sa série télé préférée. Je n’en respire plus. J’adore ça!
Progressive power metal influenced outfit Azure is one of those criminally underrated bands. I have been on a crusade to champion them in 2024, so allow me to introduce you to the most creative, highest quality prog you’ve heard since the 70s. Do you like carefully crafted compositions with shifting time signatures, catchy melody motifs and an unpredictability that will have your jaw drop on a first listen? Azure’s got that. Do you like unique vocals that fuse masterful technique with jagged emotional rawness? I have never heard a voice even remotely similar to Chris Sampson’s. Do you like virtuoso guitar work with a super high technical threshold but enough memorable moments that the solos and riffs don’t feel show-offy? Galen Stapley’s playing is impressive in terms of skill and emotional impact. Do you like old school synths, modern electronic synths, jazz piano, intelligent bass playing, and/or true progressive drumming with jazz influences? Dude, Azure’s got all of that. And to top it all off, this band’s works are released within a fantasy universe of Sampson’s making, where the different albums tie together in a glorious overarching story line. Fym is the prologue to the story from Azure’s 2021 masterpiece Of Brine And Angel’s Beaks, so it’s the perfect entry point in their universe. The characters we follow are endearing and interesting; the fantasy creatures and gods make me curious to learn more; the monsters and enemies are sufficiently spooky; plus the story has this incredibly emotional arc that had me in tears by the climax. Fym feels like you’re listening to a novel. And speaking of novels, if you get hooked on the Azure-verse, Sampson’s even written a book that furthers the story: see Path Of The Azdinist: Lu. Waiting for the next Azure release feels like waiting at the edge of my seat for the next season of a favorite TV show. I’m so in love.
2. CEMETERY SKYLINE – Nordic Gothic (Suède & Finlande, métal gothique / Sweden & Finland, gothic metal)
J’avais des attentes terriblement élevées pour Nordic Gothic. Au fil des mois, des annonces et des singles, je n’en pouvais plus d’anticiper cet album. Alors, que mes attentes soient non-seulement rencontrées, mais largement excédées? Que le reste de l’album soit encore meilleur que les singles, qui étaient déjà phénoménaux? C’est pas peu dire. Cemetery Skyline a remit au goût du jour le son goth des années 1990 et début 2000, la sonorité culte des groupes comme HIM ou des bandes sonores de films comme La Reine des Damnées / Queen Of The Damned. J’ai forgé mes goûts musicaux autour de ce son lorsque j’étais jeune adolescente; naturellement, je recherche ce genre de musique depuis, mais aucun groupe n’a pleinement satisfait ce besoin avant Cemetery Skyline. Et tout d’un coup en 2024, ce groupe de vétérans du métal débarque avec la meilleure, la plus authentique version de ce son en vingt ans. Tout y est: l’atmosphère de club gothique, la voix basse et charmeuse style “crooner”, les compositions menées par le synthétiseur, les vers d’oreille, les thèmes romantiques sombres, la mélancolie, la nostalgie couplée à des techniques d’enregistrement modernes. Nordic Gothic est un sans faute. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie comme un ado devant un groupe et ça ma remplit de joie.
Nordic Gothic was my most eagerly awaited release this year. Each single kept me both fed and starving for more. And when the album dropped, fittingly slotted right before Halloween, the rest of the release was even better than the singles led me to believe. I was blown away by the addictive nature of this record. Cemetery Skyline brought back that cult goth rock / metal sound from the 90s and early 2000s, think HIM and the Queen Of The Damned soundtrack. This is the type of sound I shaped my musical taste around when I was a young teen. So naturally, I have been craving this sound for decades, with no new offering that scratched the itch quite right. Until Cemetery Skyline showed up and gave me exactly what I’d been dreaming of. The goth club feel, the deep crooner vocals, the synth-lead songs, the catchiness, the dark romantic feel, the melancholy, the nostalgia, the modern recording sensitivities; they nailed it. Nordic Gothic became my whole personality in 2024 the same way HIM was my whole personality when I was 12 doodling “I *heart* Ville Valo” in my school planner. This music makes me feel like a kid again in the best way.
3. GAEREA – Coma (Portugal, black métal / Portugal, black metal)
On ne se le cachera pas: depuis deux, trois ans, Gaerea est à la tête du peloton lorsqu’on parle de black métal moderne. Ces créatures masquées au métal puissant et aux concerts encore plus intenses sont en train de redéfinir ce que peut devenir le black. Personnellement, j’embarque à 100% dans leur univers; je veux me faire happer par leur vague sonore déferlante. Je ne pensais pas qu’ils pourraient faire mieux que leur déjà excellent longjeu de 2022 Mirage, mais voilà que Coma est arrivé pour mettre Mirage dans son ombre. Gaerea ont non-seulement maintenu la qualité de leur black inflexible et ravageur, mais ils ont réussit à diversifier leur son de manière subtile et cohérente. En jouant de moments de chant clair, en contenant un peu plus leur violence pour laisser leurs compositions respirer, en utilisant mieux le silence et les pauses, les Portugais ont raffiné leur produit jusqu’à ce qu’il brille, sans compromettre leur identité. Et en concert? Les nouveaux morceaux déchirent.
It’s no secret that Gaerea have won the black metal game these past couple of years. I didn’t know if they could top their 2022 release Mirage given how great it was, yet here we are with Coma blowing past everyone’s sky high expectations. The masters of modern black metal have not only maintained the quality of their rage-filled, ravaging storm of a sound, but they have diversified it. Through the addition of clean vocals and more subdued moments to let their compositions breathe more, the Portuguese masked creatures have leveled up their craft without compromising their intensity. And live? All the new tracks slayed. Gaerea is the future.
4. THE HOME TEAM – The Crucible Of Life (États-Unis, pop lourd / United-States, heavy pop)
Bon, d’accord, ceci est de loin la recommandation la moins lourde que j’ai fait dans mes listes de fin d’année, mais! Qu’est ce que je peux vous dire, je suis accro à cette dynamique nouvelle sortie de The Home Team. Le groupe définit son son comme du pop lourd ou du métal joyeux et franchement, c’est pile poil l’expérience qu’ils m’ont donné. The Crucible Of Life, c’est 35 minutes de pur divertissement. J’adore la voix de Brian Butcher. Elle est remplie de personnalité, on sent son caractère, ses expressions, et une sorte d’accessibilité des pensées, comme si ses paroles étaient une conversation de tous les jours avec un ami. Ça rend les histoires qu’il raconte faciles d’approches et familières, comme si on les avait vécu nous-mêmes. Et que dire de la batterie de Daniel Matson. Je suis incapable de résister de bouger, son jeu et tellement entraînant. The Crucible Of Life a été mon album de l’été, si enjoué et ensoleillé qu’il est; et pour le reste de l’année, c’était la musique que j’injectais dans mes veines pour me motiver à faire des tâches dans la maison ou aller faire des commissions. Ça prend un mautadit bon album pour rendre la tâche de passer la balayeuse le fun, et The Home Team ont réussit!
Ok so, this is by far the least heavy pick I’ve had in a year end list but, man, I can’t get enough of The Home Team’s infectious and joyful new offering. The Crucible Of Life is 35 minutes of pure entertaining fun. Brian Butcher’s vocals are so full of character and personality, and a sort of accessibility and every day realism that makes his lyrics and delivery super personable. I feel like I’ve lived through his stories and said those same lines before, you know what I mean? Daniel Matson’s bright and bouncy drumming never fails to get me moving. This was my record of the summer for sure, with how sunny and bright it was, and it remained in rotation for the rest of year for an extra boost of joy. There is no better album to sing and dance along to while doing chores or running errands. It takes a damn good album to make vacuuming fun, let me tell you. The Home Team did it!
5. ZEAL & ARDOR – Greif (Suisse, métal avant-garde / Switzerland, avant-garde metal)
Greif est un album que j’ai pris du temps à aimer. À la première écoute, je l’ai trouvé bon, sans plus. Je suis rapidement passée à d’autres sorties estivales. Mais pourtant, quelque chose me faisait y retourner, à toutes les semaines ou deux. Un p’it goût de revenez-y, comme on dit. Pour une raison quelconque, je n’étais pas capable de décrocher. Plus je le tournais et le retournais dans ma tête, plus il m’attirait. Puis Zeal & Ardor ont annoncé leur passage à Montréal avec Gaerea en novembre, concert pour lequel j’ai acheté des billets après 0.1 seconde de réflexion, et bien sur là je devais continuer d’écouter Greif pour me préparer. C’est le spectacle qui a scellé mon sort. Une fois que j’ai fait l’expérience de la complexité des morceaux en “live”? Des trois chanteurs en canon avec leurs voix hypnotisantes et soigneusement entremêlées? De la joie pure de chanter les nouveaux morceaux avec les autres spectateurs? J’en ai des frissons juste à y repenser. Je suis tombée totalement en amour avec cette savante mixture de black métal et de gospel, d’avant-garde, de funk, d’alternatif et de ballades. Tel le griffon qui donne à l’album son nom, Greif a planté ses serres droit dans mon cœur et s’est hissé au haut de ma liste de 2024.
Greif is a grower. When the album initially dropped, I liked it, but nothing more. Every 10 days or so though, I’d get the itch to listen to it again. And again. And again, as if its simple but efficient melodies kept burrowing into my brain deeper and deeper. Then they announced their concert in Montréal with Gaerea which I instantly booked, and I kept spinning the record to prepare for the show. Once I finally heard those songs live? Once I saw how dynamic they truly were, how complex the inter-laid vocal melodies were, how layered the instruments and music ideas were? It was a wrap for me, folks. Like the griffin it’s named after, Greif sank its talons right through my heart and never let go, climbing its way near the top of my year-end list. I can’t get enough of this black metal meets gospel feel, of this avant-garde mixture of funk, alternative and ballads. It hits just right.
TOP 5 ALBUMS 2024 de l’invité spécial / of special guest Jean-Louis Beaulieu
1.BIPOLAR ARCHITECTURE – Metaphysicize (Allemagne & Turquie, post-métal / Germany & Turkey, post-metal)
2. CEMETERY SKYLINE – Nordic Gothic (Suède & Finlande, métal gothique / Sweden & Finland, gothic metal)
3. LEPROUS – Melodies Of Atonement (Norvège, progressif / Norway, progressive)
4. IoTUNN – Kinship (Danemark, death métal mélodique progressif / Denmark, progressive melodic death metal)
5. AZURE – Fym (Angleterre, progressif / England, progressive)
CHANSON DE L’ANNÉE / SONG OF THE YEAR
CEMETERY SKYLINE – Never Look Back
Parce qu’il n’y a rien de plus précieux comme souvenir que de chanter à tue tête dans la voiture avec un être cher. Et Never Look Back était la chanson la plus parfaite pour ça.
Because there is nothing more precious than the memories you make singing at the top of your lungs in the car with a loved one. And Never Look Back was our anthem.
CHANSON DE L’ANNÉE / SONG OF THE YEAR de l’invité spécial / of special guest Jean-Louis Beaulieu
IOTUNN – Kinship Elegiac
VIDÉO DE L’ANNÉE | VIDEO OF THE YEAR
WHILE SHE SLEEPS – To The Flowers
Les quatre ou cinq semaines entre la mi-février et la mi-mars ont été le moment le plus difficile de mon année. C’était le temps pour moi de clore plusieurs chapitres importants de ma vie de manière définitive. De mettre le point final sur des gros changements que j’ai réalisé en 2023 et de passer à un nouveau chapitre. Dix mois plus tard, je peux sincèrement dire que je n’ai jamais été aussi en paix avec moi-même, aussi simplement bien et heureuse que maintenant. Mais pour se rendre à ce beau fleuve tranquille dont je profite pleinement aujourd’hui, j’ai dû m’arracher aux derniers éléments qui me tiraient vers le bas, et c’est toujours douloureux comme processus. Heureusement, le vidéo et la chanson To The Flowers de While She Sleeps sont sortis le 15 février. C’était une sortie bénie, sincèrement. J’avais besoin de précisément ce type de catharsis, d’une pièce de média douloureuse à souhait qui allait avoir comme un effet de purification sur moi, de purge. J’ai pleuré sur ce vidéo clip comme pas croyable. Et ça a tellement fait du bien. Si vous étiez en ligne dans la sphère du métal au moment de la sortie de To The Flowers, je ne suis pas la seule qui a pleuré sa vie sur ce vidéo non plus. Les plans visuels artistiques et évocateurs sont le parfait support pour la troublante et magnifique ligne de guitare, pour le solo crève-cœur, pour les paroles criées avec désespoir. Ce vidéo est un tour de force inoubliable.
Mid February to mid March 2024 was my roughest stretch of the year. It was the time for some important phases of my life to end; for all the pain, turmoil and massive changes of 2023 to reach their natural conclusions. 10 months later, I can sincerely say I’ve never been more at peace, more tranquil and more content with my life than I am right now. But to get to these lovely calm waters, I had to go through some Shit, and early 2024 was when I ripped myself free of those last few painful elements that dragged me down. To The Flowers by While She Sleeps dropped in February 15th. And boy did I need this kind of catharsis. I needed this level of emotion, I needed a song I could sob to, and this video was pressing down on exactly the right buttons at the right time. If you were online in the metal sphere when it dropped, this beautifully tragic short film made the rounds and made everyone cry too. For me, it was a crutch. I can’t thank While She Sleeps enough for having crafted and released this gold nugget of crystallized pain. From the gorgeously haunting guitar work, to the raw desperation of the vocals and lyrics, to the cinematic imagery of a video that will sear itself in your brain once you’ve seen it, To The Flowers helped me tremendously. Give this clip an award already!
SORTIE QUÉBÉCOISE DE L’ANNÉE / LOCAL QUÉBEC RELEASE OF THE YEAR
SEVENTH – COLLAPSAR (Canada, black métal atmosphérique / Canada, atmospheric black metal)
Je suis tellement reconnaissante d’avoir pu faire partie de l’histoire de Seventh cette année. À travers le média, j’ai pu aider ce groupe québécois de qualité à générer de l’engouement pour leur premier single, le vidéo assortit, et finalement la sortie officielle de leur nouvel album Collapsar. Puis les gars de Seventh nous ont invités à leur spectacle de lancement ( revivez cette soirée magique avec moi ici ) et ils ont étés tellement chaleureux et généreux avec nous. Ce lancement fut une expérience profondément belle, humaine et vraie. Juste des amateurs sincères de musique et leurs familles et amis, présents pour s’encourager et vivre le moment. C’était superbe. L’album Collapsar regorge de passion pour la musique. Le black métal atmosphérique de Seventh, inspiré par le black nordique européen mais avec sa touche québécoise bien unique, saura certainement plaire à tous les amateurs du genre. Allez les visiter sur bandcamp et faites rouler cette sortie, parce que Collapsar vaut vraiment le détour.
I had so much fun jumping in Seventh’s world this year. I had the honor of being part of their album roll-out, helping to generate some hype for Collapsar’s first single and then the full release through our media. The guys invited us to their album release party (read about it here) and were so generous and welcoming to us. This is the type of night I’ll never forget: the tiny venue, the tiny crowd filled with friends and family members of the musicians. It felt exclusive, private and so, so real. So human. Collapsar itself is a work of passion and it shows. It’s true black metal with our Québécois Nordic flair. It would make a killing on the international scene. I believe in this project so much. If you enjoy Nordic black at all and you want to support an extremely promising local band? Listen to Collapsar, give those guys some streams, look them up on bandcamp and show them the love they deserve.
TOP 3 SPECTACLES DE L’ANNÉE / SHOWS OF THE YEAR
ABBATH, BLACK ANVIL, IMPERIAL TRIUMPHANT & FINAL GASP, Québec, La Source de la Martinière, 09-05-2024.
C’est Imperial Triumphant qui remporte la palme coté performance “live” cette année. J’ai fait beaucoup de concerts en 2024 dont je vais me rappeler longtemps, mais aucun autre groupe ne m’a autant impressionné. Imperial Triumphant. C’est de l’Art avec un grand A, ce groupe. Ce n’est pas juste de la musique, c’est de l’art action, de l’art participatif où la foule est intégrée. Grâce à leurs costumes, leurs interactions avec les spectateurs et l’intensité écrasante de leur mur de son, Imperial Triumphant créent une expérience scénique unique en son genre. Leur performance ajoute une dimension à leur musique qui n’est pas atteignable ou remplaçable par l’écoute sur album. Il faut le vivre pour comprendre. Ces musiciens ne montent par sur scène pour simplement jouer leurs compositions. Ils y montent pour transformer leurs chansons en théâtre, en expression de soi. Ils élèvent leur musique, au lieu de simplement la répliquer. J’admire beaucoup les groupes qui font cet effort de différenciation avec la version audio de leur œuvre. Ça vaut le déplacement. J’ai tellement hâte de les revoir en 2025 sur le Decibel Magazine Tour!
Imperial Triumphant was the band that impressed me the most in 2024 in terms of their live performance. These guys make Art with a capital A. This goes beyond music. From their costumes to their stage antics, from their calculated musical chaos to how involved they were with the crowd, this concert was the definition of what a show is supposed to be. It elevated their music. It added wholly unique elements that cannot be replicated by just listening to the album. There are bands that step on stage to play their material, and then there are bands that transform their songs into theater, into an interactive art piece, into something that changes whoever witnesses it. As long as you were receptive to Imperial Triumphant’s specific brand of vile musical decadence, their opening slot on this tour changed you, I can guarantee it. I can’t wait to see them live again in 2025 on the Decibel Magazine Tour!
2. Sleep Token & Empire State Bastard, Montréal, Place Bell, 25-05-2024
3. Zeal & Ardor, Gaerea & Zetra, Montréal, Studio TD, 27-11-2024
MAUDE PARADIS-BEAULIEU | CHICKS ROCK MEDIA