Après des années d’attente, la Metal Mass est finalement arrivée en Amérique du Nord, avec un arrêt exclusif à Montréal. Le show étant complet en seulement cinq jours, à l’automne dernier lors de la mise en vente des billets, il faut avouer que les détenteurs (dont moi) étaient bien impatients! Mais avec toutes leurs années d’expérience musicale derrière leur ceinture d’évangéliste, nous étions « entre bonnes pattes » avec ces loups. Et pour célébrer cette « sainte » soirée, ils ont été aidés par d’autres amis de power metal, SEVEN KINGDOMS.
SEVEN KINGDOMS
Ouvrir une telle soirée peut être stressant pour un groupe qui n’est pas venu ici depuis plus de 13 ans (selon eux), mais ils ont été accueillis par de forts applaudissements et se sont fait de nombreux fans (y compris moi) ce soir-là. La voix de Sabrina la chanteuse était claire, mélodique et bien forte. Et avec Keith à la batterie, et Kevin et Camden aux guitares, ça sonnait très bien. Très reconnaissants et dans une énergie positive, ils ont joué pendant 45 minutes un mélange de leurs succès.
Enfin, il était impossible de ne pas faire de parallèle avec le groupe UNLEASH THE ARCHERS, et ce malgré une signature musicale complètement différente.
POWERWOLF
Ces « prêtres » allemands ont béni et possédé la foule consentante, que nous étions. Créé en 2003, le groupe a fondé son concept sur l’iconographie catholique enrobée de fantaisie gothique. Et contrairement à leurs grandes productions européennes, nous avons eu ce qui semblait être une scène plus décontractée. Mais rien de terne : fond de scène avec l’emblématique loup-garou, costumes évangéliques déchirés et bien sûr, maquillage distinctif. Les effets pyrotechniques ont été remplacés par le public enflammé qui n’a pas hésité à prier à genoux pour « Stossgebet », à ramer pendant « Sainted By The Storm » et à sauter pendant les autres chansons. Avec une présentation efficace, en français et en anglais, par le chanteur Attila Dorn et le claviériste Falk Maria Schlegel, c’est « Beast of Gévaudan » (en version française svp) qui a rendu cette nuit différente des autres spectacles de cette nano tournée.
Au final, c’est l’interprétation live de « Let There Be Night » qui m’a donné le plus la chair de poule alors que la voix ténor de Dorn a pris le devant de la scène. Même sans « Panic in the Pentagram », ils ont réussi à faire du metal une religion.
Alors que cette incroyable nuit se termine, je me demande quand sera la prochaine fois où je pourrais lever mon calice rempli de sang…
TEXTE : AMELIE VENNES | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTOS* : FRANÇOIS MORISSET | CHICKS ROCK MEDIA
*En collaboration spéciale*
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After years of waiting, finally the Metal Mass came to Northern America with an exclusive stop in Montreal. Announced as a sold out show within only 5 days, last fall, to say that the ticket holders (including me) were impatient is an understatement! But with all of their years of musical experience under their evangelical belt, we were “in good paws” with these wolves. And to celebrate this « holy » night, POWERWOLF were helped by power metal friends SEVEN KINGDOMS.
SEVEN KINGDOMS
Opening such an evening can be overwhelming for a band that has not been in town for at least 13 years (according to them), but they were welcomed with loud cheers and made many fans, including me, that night. Sabrina’s voice was clear, melodic and quite strong. And with Keith on drums, and Kevin and Camden on guitars, it sounded great. With gratitude and positive energy, they performed a mix of the greatest hits for 45 minutes.
Finally, one could not miss the resemblance with our own Unleash The Archers, even with a completely different musical signature.
POWERWOLF
These German « priest »s blessed and possessed the willing crowd. Created in 2003, the band has built a concept around catholic imagery enveloped in gothic fantasy. And contrary to their big European productions, we saw what seemed to be a more laidback setting. But nothing dull: the iconic werewolf in the background, the evangelical costumes in shreds and, of course, the distinctive make-up. The pyrotechnics were replaced by the fired up audience, who did not shy away from praying on their knees during “Stossgebet” or rowing during “Sainted By The Storm” and jumping for other songs. Efficiently introduced in both French and English by singer Attila Dorn and keyboarder Falk Maria Schlegel, it’s “Beast of Gévaudan” (in French indeed) that made this night different from the others shows of this nano tour. In the end, it’s the live rendition of “Let There Be Night” that gave me the most goosebumps as Dorn’s tenor vocals took center stage. Even without “Panic in the Pentagram”, they managed to turn metal into a religion.
As this incredible night came to an end, I was wondering how soon I would again have the opportunity to raise my blood-filled chalice…
TEXT : AMELIE VENNES| CHICKS ROCK MEDIA
IMAGES* : FRANÇOIS MORISSET| CHICKS ROCK MEDIA
*Special collaboration*